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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 20:43

                                                                   
          
                                                  Hédi Jouini

                               Musicien , chanteur, compositeur et oudiste célèbre, Hédi Jouini
(1909 – 1990) s'est identifié au renouveau de la chanson tunisienne. Il a joui d'une grande réputation en Tunisie et dans le monde arabe grâce à ses nombreuses compositions d’œuvres instrumentales et vocales dans différentes formes musicales.

En commémoration du centenaire de sa naissance, une exposition, conçue par Naoufel Jouini, son fils, salue la mémoire de l’un des musiciens les plus emblématiques de la chanson tunisienne qui a fait ses premières armes au kouttab en psalmodiant le Coran. Dès l'âge de 16 ans, Hédi Jouini manifeste un grand intérêt pour la musique et commence à se produire dans de petites formations locales en qualité de joueur de mandoline. Il s’initie au oud           -instrument majeur de la musique arabo-andalouse appelé luth oriental- avec le virtuose Mouni Jebali. À 20 ans, il intègre plusieurs troupes de musique et aborde de nombreux genres musicaux : chansons légères,muwashahat, folklore tunisien, taqassim âl oûd, adwar, qaçayed, opérettes, musiques de film, chants patriotiques… et fait partie des artistes de Taht Essour, célèbre café autour duquel se tient une école de poètes, de paroliers et de chansonniers.

Compositeur le plus chanté dans le monde arabe, il travaille avec les plus grands noms de la chanson arabe comme Mahmoud Bayram Ettounsi, Warda, Laure Daccache et devient l’ami de Zacharia Ahmed. Il fera de fortes rencontres avec Mohammed Abdelwahab, Oum Kalthoum, Farid Al Atrache, Abdelhalim Hafez, Faïza Ahmed, Mary Gobrane, Chahrazad, Sauâd Mohamed...

En 1938, il intègre Radio Tunis dès son inauguration et y assure un concert hebdomadaire en direct. Il commence aussitôt à composer pour des chanteurs tunisiens tels : Chafia Rochdi Hassiba Rochdi, Oulaya, Fathia Khaïri, Naâma, Zouhaïra Salem, Soulef, Ahmed Hamza, Kacem  Kéfi, Mohamed Talbi, Safoua, Hedi Kallel, Mohamed Ferchichi, Ezeddine  Idir, Mustapha Charfi et bien d'autres...

Elevé au grade d'officier de l'Ordre de la République par le président Habib Bourguiba en 1966, Hédi Jouini reçoit alors les félicitations du président de la SACEM, Georges Auric. L’année 1976, c’est la consécration pour Jouini, il fait partie des rares musiciens compositeurs ayant reçu la plus haute distinction de l’Académie de musique du monde arabe. En 1982, il est à nouveau décoré par le président Bourguiba et reçoit la décoration suprême de l’ordre national du mérite culturel (Essanf El Awal) pour l'ensemble de ses travaux qui contribueront à l’élévation de la culture. En 1986, il produit sa dernière composition « Masbarnech
 ».

En 1987, Hédi Jouini effectue une ultime apparition en public sur les planches du Festival international de Carthage.

En 1990, Hédi Jouini meurt à l'âge de 81 ans laissant (à lui seul) un patrimoine musical riche et intarissable.  Durant sa longue carrière, il a composé près de 1070 chansons et 56 opérettes et, à ce jour, plus de 900 partitions sont répertoriées. Vingt ans après sa mort, son large répertoire de chansons et de mélodies reste encore gravé dans la mémoire du public et ses compositions sont régulièrement reprises et interprétées par les jeunes chanteurs dans le monde.

Parmi les très nombreuses manifestations organisées en Tunisie en hommage au centenaire de la naissance du Maître, la session 2009 du Festival du Petit Instrumentiste à Sfax lui a été dédiée. Destinée à découvrir les musiciens en herbe, elle a rassemblé une centaine d'enfants prodiges de Tunisie ainsi que d'Égypte, d'Irak, de Libye et de Palestine, de jeunes talents qui, à leur tour, contribueront à la sauvegarde du patrimoine musical arabe.


Naoufel Belhassine

Fils de Hédi Jouini et nourri de ses racines arabo-andalouses et méditerranéennes, Naoufel Belhassine, alias Neilo Feel, est à la fois musicien batteur, producteur, auteur- compositeur, arrangeur et interprète. Ayant à son actif une soixantaine de disques, mélange de toutes les musiques d’Orient et d’Occident avec une prédilection pour le jazz, le rythm’and blues, le funk et la soul music, il a été, entre autres, le batteur de Claude François, Earl Lett… Saxophoniste de Ike et Tina Turner, Mike Brant, Myriam Makeba, Manu Dibango, Alan Shelley... Une vingtaine d’années après la mort de Hédi Jouini, Neilo Feel retrace le parcours de son père dans un livre intitulé « Hédi Jouini, la trace d’un géant » (Editions Bénévent).




Tous les jours sauf les lundis, de 10h30 à 18h30.
Au Café littéraire

Entrée libre


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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 20:22
Cette exposition couvre les cinq premiers siècles de l’ère musulmane, qui représentent l’apogée de la civilisation kairouanaise, dont l’influence s’est étendue et a prédominé dans tout le bassin occidentale de la méditerranée.





La somptueuse collection de Corans manuscrits écrits sur parchemin et manuscrits de jurisprudence (fiqh) richement décorés, souligne  le rôle pionnier de notre pays dans la sacralisation du Coran et l’épuration de l’écriture arabe, pendant une période de plus de 1000 ans, constituant des exemplaires unique et variés, rarement réunis dans une seule bibliothèque ou un seul musée. L’exposition comprend aussi des spécimens de céramique kairouanaise qui illustrent le génie ifriqyien et sa capacité à opérer une synthèse entre des influences orientales et des éléments locaux. L’exposition montre aussi des objets d’arts d’une rare beauté, sous forme de bijoux et d’objets en bronze ou en marbre, qui soulignent le degré d’avancement et de raffinement atteint par la civilisation kairouanaise, en plus d’une collection d’objets archéologiques qui réfute la théorie selon laquelle l’artiste ifriqiyen a banni la figuration humaine de ses œuvres aux débuts de l’ère islamique. On retiendra parmi les objets présentés dans cette exposition la stèle latine qui confirme la présence d’une communauté chrétienne à Kairouan qui jouissait de la sécurité et de la quiétude. Elle souligne l’esprit de tolérance, qui a marqué la civilisation islamique à travers les âges.

Tous les objets exposés soulignent le fait que Kairouan, qui représentait un trait d’union entre le Machreq et le Maghreb a réussi à développer une école artistique ifriqiyenne qui a une personnalité propre.







L'exposition est présentée à l'intérieur du musée de l'IMA  à Paris 
du 9 Décembre 2009 au 7 Mars 2010
Droit d'entrée : 6 € et 4 €
Visite guidée : 10 € et 8 € du mardi au vendredi à 15h, les week-ends et jours fériés à 15h et 16h30




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" data-hashtags="Culture" data-text="Lumiére de Kairouan à Paris" data-lang="en" >
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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 12:06
 Organisé par l’Académie des sciences de Hongrie, en partenariat avec l’UNESCO et le Conseil international pour la science (ICSU), le Forum coïncide avec la Journée mondiale de la science au service de la paix et du développement, instituée par l’UNESCO et célébrée chaque année le 10 novembre.

Une table ronde sur le thème «structure, organisation et financement : le rôle de l’Etat», s’est tenue, le 4 novembre 2009, sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture ( UNESCO).

C’est dans ce contexte que la Tunisie participe, du 5 au 7 novembre 2009, au «Forum mondial de la science», organisé, à Budapest, par l’Académie hongroise de la science.

Comment faire en sorte que la connaissance scientifique reste un facteur de développement pour les sociétés ? Comment attirer l’attention des Etats sur la nécessité d’investir dans les sciences ? Quelles mesures adopter pour donner aux nouvelles générations de chercheurs les moyens de faire face aux défis à venir ?, telles sont les questions soulevées au cours du Forum.

Lors du Forum, M. Lazhar Bououni, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et de la technologie, a présidé la session du Groupe 77.


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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 10:35
La capitale Libanaise Beyrouth est consacrée capitale internationale du livre pour l’année 2009.
La manifestation qui a commencé depuis le 23 Avril2009 et se poursuivra jusqu’au 23 Avril 2010, vise à réaliser trois objectifs essentiels à savoir : la consolidation du secteur du livre, l’incitation à la lecture ainsi que la consécration d’une ouverture culturelle humaniste.

C’est dans le cadre de ce grand rendez-vous international du livre, que le ministère tunisien de la culture et de la sauvegarde du
patrimoine avec la l’ambassade de Tunisie au Liban ont organisé le 2 Novembre courant une journée consacré au paysage littéraire tunisien. Durant laquelle le poète et universitaire tunisien Mohamed Al Ghozzi a présenté une conférence sur la modernité de Chebbi à l’occasion de la célébration de son centenaire de naissance.Cet article est écrit le 5 novembre 2009 dans la section Culture.



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